Petit reportage à la TV

Je suis également apparu dans La Voix Du Nord, l'intégralité de l'article est juste en dessous :

À 31 ans, Victor a une certitude : « J’ai toujours vécu avec des chats. » Il y a aussi eu quelques chiens et des poissons. Mais ce sont bien les chats qui ont marqué sa vie depuis l’enfance. Alors au moment de penser à une reconversion professionnelle, après une première expérience dans la logistique, le jeune homme n’a pas hésité longtemps. Et Marley, le Maine Coon de la maison, a applaudi des deux (énormes) pattes.

« Je voulais évoluer avec des enfants ou des animaux, raconte Victor. Ma femme, Fanny, m’a parlé de l’ACACED, une formation obligatoire pour travailler au contact des animaux domestiques. Je suis allé la passer à Paris pendant trois jours. » Puis l'idée de visiter les animaux à leur domicile a suivi. « Je ne m’étais pas renseigné mais c’est un métier qui marche très bien, j’ai découvert que nous étions très nombreux dans le secteur ! Même si toujours en sous effectif face à la demande.»

Victor s’est lancé pendant l’été 2021. Deux ans plus tard, en se concentrant sur les chats et les nouveaux animaux de compagnie (NAC), il en vit. « Lissée sur l’année, mon activité me permet de dégager plus d’un Smic par mois. » Bien sûr, il y a des périodes plus animées que d’autres : son agenda est bouclé cet été jusqu’à la fin du mois de septembre, les vacances seront pour plus tard. Mais le cat-sitter milite pour que les propriétaires d’animaux aient cette solution en tête afin d’éviter les abandons qui se multiplient été après été, surtout après les confinements qui avaient vu de nombreux animaux adoptés devenus d’un coup trop encombrants.

Reste qu’engager quelqu’un pour prendre soin de son ou ses petit(s) compagnon(s) a un coût, c’est vrai. « Les forfaits s’adaptent, tempère Victor, qui intervient sur un périmètre de 12 à 13 km autour de Ronchin. Je propose des interventions de 30 minutes, 45, 60 ou plus, les clients font ensuite leur choix. Il est aussi possible de ne passer qu’un jour sur deux, etc. Tout dépend des besoins. » S’il n’est plus disponible pour ces vacances, le jeune homme est entouré de collègues dans les communes voisines qui proposent les mêmes services de visite à domicile. Un petit plus pour partir l’esprit tranquille.